taxe sur les sodas

F

Fred

Invité
Parmi les mesures du plan d'austérité annoncées par le Premier ministre, cette taxe, censée favoriser une baisse de l'obésité... et permettre d'engranger 120 millions d'euros en 2012.

Les boissons gazeuses sucrées feront l'objet d'un prélèvement spécifique le 1er janvier 2012, a annoncé le Premier ministre, parmi les mesures d'un plan d'austérité. Le taux n'a pas été communiqué. Il doit générer 120 millions de recettes supplémentaires pour la sécurité sociale. Les eaux, les jus de fruit (sans sucres ajoutés) et les produits contenant des édulcorants ne sont pas concernés par cette mesure. En résumé, Coca-Cola figurera parmi les principales victimes de cette mesure, même si les versions "light", car édulcorées, de ses boissons seront épargnées.

"Pourquoi cette taxe sur les sodas?"
Actuellement, le vin est soumis à la TVA normale de 19,6% alors que les eaux et boissons non alcoolisées ne sont taxées qu'à 5,5%. Cette mesure, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2012, "permettra de générer 120 millions d'euros de recettes supplémentaires pour la sécurité sociale", assure le gouvernement. Lequel justifie la mesure en rappelant qu'entre 1997 et 2009, le poids moyen des Français a augmenté de 3,1 kg alors que leur taille progressait de 0,5 cm.

"Les sodas seront donc plus taxés que les vins?"
En théorie, la taxe -différente de la TVA- prendra la forme d'une "accise spécifique sur les boissons sucrées dont le taux sera aligné sur celui du vin", a précisé François Fillon. Concernant les boissons, une autre hausse n'est prévue que pour les alcools forts dans les annonces de Matignon, susceptible de faire gagner 340 millions d'euros à l'Etat.
Les vins et, encore plus curieusement, le rhum, ne seront pas concernés. Visées électoralistes à la veille de la présidentielle? Retombées trop faibles aux regard de la réaction des vignerons ou producteurs d'Outre-mer? Un peu de tout cela, selon le député UMP Yves Bur, qui confie aux Inrocks espérer en une politique de prévention accrue. Selon l'Ania, la "taxe sodas" devrait atteindre environ 4,3 euros l'hectolitre. A titre comparatif, l'accise s'élève actuellement à 3,55 euros/hl pour un "vin tranquille" -qui ne forme pas de bulles, 8,78 euros/hl pour un mousseux, 56,40 euros/hl pour un vin doux naturel, ou bien encore 859,24 euros/hl d'alcool pur pour le rhum des DOM.

"Le soda est-il une drogue?"
L'addiction au sucre n'a jamais été prouvée scientifiquement, au contraire de notre goût inné pour le sucré. Par contre, si vous éprouvez un besoin compulsif de consommer du soda, provoquant des symptômes de sevrage, tels que l'angoisse et l'irritabilité, dès que vous ne parvenez plus à y avoir accès, alors oui, vous êtes sûrement soda-addict.
 
31969523398707865501543.jpg
 
la taxation des sodas me dérangent moins que la taxation des complémentaires santé

et puis ce qui m' a choqué c'est l' émission de capital hier soir ou l'on voit un..... gros connard se vanter de gagner 7000 euros par mois et de nous montrer sa feuille d'imposition à 0 euro, voilà on a vu sa grosse baraque, sa grosse bagnole et sa femme de ménage et j'avais envie de lui foutre ma main dans sa g**** au connard hein pas la femme de ménage :mrgreen: faut que j'arrête d'en parler parce que çà me met vraiment en rogne ! et le gros notaire vous l'avez vu ?

Complémentaires: taxe à 7% votée

L'alourdissement controversé de la taxation des complémentaires santé, mutuelles ou assureurs privés, a été adopté définitivement par le parlement hier après un ultime vote du Sénat.

Le taux de la taxe spéciale sur les conventions d'assurance (TSCA) sur les "contrats solidaires et responsables", qui représentent désormais la quasi-totalité des contrats proposés par les complémentaires santé, va passer de 3,5% à 7%. Cette taxation accrue va rapporter à l'Etat 100 millions d'euros à partir de 2011 puis 1,1 milliard en année pleine, selon les calculs du gouvernement.

La gauche a vivement combattu la disposition dont elle demandé en vain la suppression. Elle la considère comme "injuste" et "pénalisante pour les classes populaires et moyennes".

Les mutuelles, qui s'opposaient à cette mesure, se disent quant à elles contraintes de répercuter la hausse sur leurs tarifs contrairement à ce qu'affirme le gouvernement. "Les mutuelles, les compagnies d'assurances ne sont pas obligées de répercuter totalement cette augmentation", a dit le ministre de la Santé Xavier Bertrand. "Aucune mutuelle, aucune compagnie d'assurance n'est en situation financière difficile", a-t-il estimé.

"Il n'y a pas de réserves secrètes"

Mais pour la Mutualité française, qui regroupe 600 mutuelles de santé, celles-ci n'ont pas le choix et devront augmenter leurs tarifs. "Dans un modèle économique extrêmement simple où les mutuelles fonctionnent avec une seule source de réserves, à savoir les cotisations, et une seule source de dépenses, qui est leurs prestations, comment peuvent-elles payer 13,27% de taxes (en comptant toutes les taxes auxquelles est soumis le secteur, ndlr) sans que celles-ci se répercutent sur les cotisations ?", s'est interrogé son président Etienne Caniard.

"Il n'y a pas de réserves secrètes" dans les caisses des mutuelles, a-t-il poursuivi.
"Les marges ont déjà diminué, ce qui n'est pas étonnant puisque les mutuelles ont tout fait les années précédentes pour ne pas répercuter en totalité les nouvelles taxations", a argumenté M. Caniard, qualifiant la mesure d'"injustifiable".

Son avis est partagé par le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema), syndicat professionnel. "Peut-être qu'il y a un certain nombre de mutuelles qui seraient en capacité d'absorber ce relèvement, mais ce n'est pas l'état général du marché. Tout cela est relativement tendu", a déclaré son président Gérard Andreck.
"Cela va mettre plus de citoyens hors d'atteinte d'une mutuelle", a-t-il dit.

Les mutuelles sont à but non lucratif et ne peuvent pas, de par leur statut, être en déficit.

Effet collatéral possible de la taxation: les complémentaires santé risquent d'être réticentes désormais pour financer une partie des dépassements d'honoraires des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens, au sein d'un nouveau secteur dit optionnel qui devait être créé au côté du secteur 1 conventionné et du secteur 2 à honoraires libres. Réunies au sein de l'Unocam, les complémentaires santé doivent apporter leur réponse avant la fin du mois.
 
pk ne pas taxer directement les fast food genre macdo, quik...???? pffffff ils ne savent plus quoi inventé pour nous taxer
 
j'avais vu 1 nutritionniste expliquer que c'était ridicule car certains jus de fruits non taxés ont plus de sucres que les sodas :cry:

suis ok avec les complémentaires, il y a déjà pleins de gens qui ne peuvent pas en avoir alors les augmenter ça va pas arranger les choses