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L'histoire des sorcières et du sanglier
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<blockquote data-quote="Dom" data-source="post: 124122" data-attributes="member: 2901"><p>Mina, les nôtres nous ont envoyé ici pour une bonne raison. Un mal ronge au plus profond de leur cœur ceux qui, naguère, jurèrent fidélité à notre famille, à nos parents et à notre nom. </p><p></p><p>La magie perd de son sens depuis maintenant plusieurs lunes. Notre peuple ne croit plus et le cœur de Nedylène se fait de plus en plus sourd. </p><p></p><p>A présent, nous devons découvrir pourquoi le conseil nous a réuni. </p><p></p><p>Mina était là, assise à quelques pas du cours d’eau. Emmitouflée dans une large cape de velours vert, seuls quelques mèches, noires comme la nuit, venaient encadrer ses grands yeux clairs. Sa peau d’albâtre lui donnait un air fragile et à l’occasion elle s’avait d’ailleurs en jouer. Ses habits de cuir laissaient deviner un corps bien fait, bien qu’un peu frêle peut-être. Une épaisse capuche la protégeait de cet air vif et mordant qui descendant tous les ans, à la même époque, des montagnes du grand nord. Ses doigts étaient longs et fins, comme ceux de sa lignée. </p><p></p><p>Mina jouait maintenant avec son anneau… la seule chose qu’elle avait pu garder de ceux qui l’avaient accueilli durant l’Atharelle. Une petite pierre d’ambre venait modestement orner le bijou.</p><p></p><p>« Tu m’écoutes ? » lança soudainement Kyara. </p><p></p><p>Edrahil nous attend, nous devons nous remettre en marche. </p><p></p><p>Mina ne fit qu’acquiescer de la tête avant d’aller remplir sa gourde à la rivière. </p><p> </p><p>Les chevaux étaient là où elles les avaient laissé. C’était déjà une bonne chose ! Edrahil n’aimait pas attendre et encore deux nuits et deux jours aller passer avant d’arriver au conseil !</p><p></p><p>Dans la pénombre qui se retirait peu à peu, un homme venait n’observer la scène. .. Etait ce une précaution du conseil ? un membre de la garde Vanyar, celle là même qui avait jurer la perte de deux jeunes sœurs ? un spectre de plus comme il en y avait tant dans cette forêt ? </p><p></p><p>Mina eu un frisson lorsque l’homme se mit à son tour en route. </p><p></p><p>Ses pressentiments n’auguraient jamais rien de bon…</p></blockquote><p></p>
[QUOTE="Dom, post: 124122, member: 2901"] Mina, les nôtres nous ont envoyé ici pour une bonne raison. Un mal ronge au plus profond de leur cœur ceux qui, naguère, jurèrent fidélité à notre famille, à nos parents et à notre nom. La magie perd de son sens depuis maintenant plusieurs lunes. Notre peuple ne croit plus et le cœur de Nedylène se fait de plus en plus sourd. A présent, nous devons découvrir pourquoi le conseil nous a réuni. Mina était là, assise à quelques pas du cours d’eau. Emmitouflée dans une large cape de velours vert, seuls quelques mèches, noires comme la nuit, venaient encadrer ses grands yeux clairs. Sa peau d’albâtre lui donnait un air fragile et à l’occasion elle s’avait d’ailleurs en jouer. Ses habits de cuir laissaient deviner un corps bien fait, bien qu’un peu frêle peut-être. Une épaisse capuche la protégeait de cet air vif et mordant qui descendant tous les ans, à la même époque, des montagnes du grand nord. Ses doigts étaient longs et fins, comme ceux de sa lignée. Mina jouait maintenant avec son anneau… la seule chose qu’elle avait pu garder de ceux qui l’avaient accueilli durant l’Atharelle. Une petite pierre d’ambre venait modestement orner le bijou. « Tu m’écoutes ? » lança soudainement Kyara. Edrahil nous attend, nous devons nous remettre en marche. Mina ne fit qu’acquiescer de la tête avant d’aller remplir sa gourde à la rivière. Les chevaux étaient là où elles les avaient laissé. C’était déjà une bonne chose ! Edrahil n’aimait pas attendre et encore deux nuits et deux jours aller passer avant d’arriver au conseil ! Dans la pénombre qui se retirait peu à peu, un homme venait n’observer la scène. .. Etait ce une précaution du conseil ? un membre de la garde Vanyar, celle là même qui avait jurer la perte de deux jeunes sœurs ? un spectre de plus comme il en y avait tant dans cette forêt ? Mina eu un frisson lorsque l’homme se mit à son tour en route. Ses pressentiments n’auguraient jamais rien de bon… [/QUOTE]
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