Entre la douleur et l'ennui, que choisir ? Rester les bras croisés serait-il plus difficile à vivre que de souffrir ? C'est du moins la conclusion d'une étude américaine.
"La barbarie plutôt que l'ennui. ", déclarait Théophile Gautier. Il entendait par "barbarie", l'état naturel de l'homme non "perverti" par la civilisation. Aussi choquante soit-elle, cette maxime serait plus que jamais d'actualité. Selon une étude réalisée par le psychologue Timothy Wilson de l'Université de Virginia à Charlottesville, publiée par la revue Science mag et relayée dans la revue Nature, l'homme préfèrerait souffrir, légèrement, plutôt que s'ennuyer.
Le psychologue Wilson et son équipe ont demandé à 409 étudiants d'Université de s'installer seuls dans une salle durant 15 minutes, de ranger téléphone portable et toutes autres distractions. La moitié d'entre eux ont affirmé ne pas apprécier l'expérience. Le Dr Wilson s'est dit surpris de ce résultat. "Nous avons un cerveau énorme, plein de souvenirs agréables et cette capacité à inventer des histoires fantaisistes. (...) Ça ne devrait pas être si dur". Son équipe a proposé aux étudiants de réitérer l'exercice chez eux. Près d'un tiers a admis avoir triché.
Les participants interrogés ont préféré à 67% (75 % pour les hommes et 25% pour les femmes) subir un léger électrochoc et endurer la souffrance plutôt que d'être seuls face à eux-mêmes.
Malaise avec nos propres pensés : des esprits peu tranquilles
Aujourd'hui nous sommes tellement stimulés par de multiples activités qu'il devient difficile de se couper de tout. Or, être seul avec ses pensées serait une expérience désagréable pour bien des personnes. L'être humain préfèrerait faire quelque chose, n'importe quoi, quitte à avoir mal, plutôt que rien. C'est pourquoi il chercherait inlassablement des distractions.
Le docteur pense que ce malaise vient d'un manque de contrôle mental. Il explique que les personnes ayant éprouvé une expérience positive à se retrouver seule une quart d'heure avaient tendance à penser à des évènements futurs, souvent partagés avec leurs proches. Alors que celles qui n'avaient pas apprécié ce moment de temps calme avaient surtout pensé au travail (!).
A la suite de ces conclusions, le psychologue a expliqué avoir l'intention de rechercher des moyens pour apprivoiser ce qu'il appelle "l'esprit dégagé" dans "notre boîte à outils afin de réduire le stress".
Source : TF1( euh oui... je sais !):icon_rolleyes:
"La barbarie plutôt que l'ennui. ", déclarait Théophile Gautier. Il entendait par "barbarie", l'état naturel de l'homme non "perverti" par la civilisation. Aussi choquante soit-elle, cette maxime serait plus que jamais d'actualité. Selon une étude réalisée par le psychologue Timothy Wilson de l'Université de Virginia à Charlottesville, publiée par la revue Science mag et relayée dans la revue Nature, l'homme préfèrerait souffrir, légèrement, plutôt que s'ennuyer.
Le psychologue Wilson et son équipe ont demandé à 409 étudiants d'Université de s'installer seuls dans une salle durant 15 minutes, de ranger téléphone portable et toutes autres distractions. La moitié d'entre eux ont affirmé ne pas apprécier l'expérience. Le Dr Wilson s'est dit surpris de ce résultat. "Nous avons un cerveau énorme, plein de souvenirs agréables et cette capacité à inventer des histoires fantaisistes. (...) Ça ne devrait pas être si dur". Son équipe a proposé aux étudiants de réitérer l'exercice chez eux. Près d'un tiers a admis avoir triché.
Les participants interrogés ont préféré à 67% (75 % pour les hommes et 25% pour les femmes) subir un léger électrochoc et endurer la souffrance plutôt que d'être seuls face à eux-mêmes.
Malaise avec nos propres pensés : des esprits peu tranquilles
Aujourd'hui nous sommes tellement stimulés par de multiples activités qu'il devient difficile de se couper de tout. Or, être seul avec ses pensées serait une expérience désagréable pour bien des personnes. L'être humain préfèrerait faire quelque chose, n'importe quoi, quitte à avoir mal, plutôt que rien. C'est pourquoi il chercherait inlassablement des distractions.
Le docteur pense que ce malaise vient d'un manque de contrôle mental. Il explique que les personnes ayant éprouvé une expérience positive à se retrouver seule une quart d'heure avaient tendance à penser à des évènements futurs, souvent partagés avec leurs proches. Alors que celles qui n'avaient pas apprécié ce moment de temps calme avaient surtout pensé au travail (!).
A la suite de ces conclusions, le psychologue a expliqué avoir l'intention de rechercher des moyens pour apprivoiser ce qu'il appelle "l'esprit dégagé" dans "notre boîte à outils afin de réduire le stress".
Source : TF1( euh oui... je sais !):icon_rolleyes:
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