Les clients de Quelle n'ont pas de recours s'ils ont payé par chèque

Le groupe allemand Arcandor ayant annoncé mardi 9 juin son dépôt de bilan, la société Quelle de vente par correspondance se trouve dans une situation de difficultés financières. Les consommateurs français qui ont passé commande et réglé par chèque "n'ont aucun recours si Quelle fait faillite à son tour", a indiqué à Relaxnews Nicolas Godefroy, juriste à l'UFC-Que choisir.
Toutefois, les clients ayant choisi le paiement par carte bancaire verront une issue favorable à leur situation. "Les conditions générales prévoient le débit à l'expédition. En clair, si la société Quelle est bel et bien touché par la faillite du groupe Arcandor, les consommateurs français ont peu de chance d'être débités sans rien recevoir", explique Nicolas Godefroy.
A l'inverse, les clients qui ont réglé leur commande par chèque n'ont aucun moyen de réclamer leur dû, selon l'UFC-Que choisir.
"Dans le cas où la société Quelle se trouverait en faillite, un liquidateur judiciaire serait nommé et les consommateurs pourraient s'adresser à ce dernier pour évoquer leur situation. Toutefois, il faut savoir que dans ce genre de situation, il existe différents niveaux de créances et ce sont les salariés de la société impactée par la faillite qui seraient payés avant les consommateurs", rapporte le juriste.
Pour l'heure, l'UFC-Que choisir conseille aux consommateurs qui souhaitent passer commande auprès de Quelle de choisir le paiement par carte bancaire et l'option contre remboursement afin de payer l'ensemble de la commande à la livraison.
"On se souvient de la faillite de la Camif Particuliers fin 2008. Nous avons de sérieuses craintes sur le secteur de la vente par correspondance. Avec la crise économique et la restructuration du secteur, nous craignons qu'un Camif Particuliers bis n'arrive", confie Nicolas Godefroy. Et de conclure "sans compter le fait que la vente par correspondance fait face à un concurrent démesuré : Internet".

Le groupe allemand Arcandor ayant annoncé mardi 9 juin son dépôt de bilan, la société Quelle de vente par correspondance se trouve dans une situation de difficultés financières. Les consommateurs français qui ont passé commande et réglé par chèque "n'ont aucun recours si Quelle fait faillite à son tour", a indiqué à Relaxnews Nicolas Godefroy, juriste à l'UFC-Que choisir.
Toutefois, les clients ayant choisi le paiement par carte bancaire verront une issue favorable à leur situation. "Les conditions générales prévoient le débit à l'expédition. En clair, si la société Quelle est bel et bien touché par la faillite du groupe Arcandor, les consommateurs français ont peu de chance d'être débités sans rien recevoir", explique Nicolas Godefroy.
A l'inverse, les clients qui ont réglé leur commande par chèque n'ont aucun moyen de réclamer leur dû, selon l'UFC-Que choisir.
"Dans le cas où la société Quelle se trouverait en faillite, un liquidateur judiciaire serait nommé et les consommateurs pourraient s'adresser à ce dernier pour évoquer leur situation. Toutefois, il faut savoir que dans ce genre de situation, il existe différents niveaux de créances et ce sont les salariés de la société impactée par la faillite qui seraient payés avant les consommateurs", rapporte le juriste.
Pour l'heure, l'UFC-Que choisir conseille aux consommateurs qui souhaitent passer commande auprès de Quelle de choisir le paiement par carte bancaire et l'option contre remboursement afin de payer l'ensemble de la commande à la livraison.
"On se souvient de la faillite de la Camif Particuliers fin 2008. Nous avons de sérieuses craintes sur le secteur de la vente par correspondance. Avec la crise économique et la restructuration du secteur, nous craignons qu'un Camif Particuliers bis n'arrive", confie Nicolas Godefroy. Et de conclure "sans compter le fait que la vente par correspondance fait face à un concurrent démesuré : Internet".
Aujourd'hui, 05h47 # mimi53
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Infos complémentaires
10.06.09 - 11:15 C'est la plus importante faillite du moment en Allemagne: le groupe de distribution et de tourisme Arcandor (ex-Karstadt Quelle), qui détient notamment le voyagiste Thomas Cook, a fini par déposer son bilan. 43 000 travailleurs sont sur le carreau. Le gouvernement allemand a refusé de voler au secours d'Arcandor comme il l'avait fait pour Opel.
En Allemagne, c'est terminé pour le géant de la distribution Arcandor qui a déposé son bilan.
Aux abois depuis plusieurs semaines, Arcandor n'a pas obtenu les soutiens financiers demandés au gouvernement Merkel. La chancellière a estimé que les actionnaires et les créanciers n'ont pas fait suffisamment d'efforts pour sauver le groupe et elle a écouté un sondage selon lequel deux tiers des Allemands étaient opposé à un sauvetage via des fonds publics.
Avec les grands magasins Karstadt et la vente par correspondance Quelle, cette faillite concerne 43.000 salariés. Leurs salaires seront assurés jusqu'au mois d'août par le gouvernement.
Le dépôt de bilan ne signifie pas que tous les magasins vont fermer.
La situation pourrait en effet favoriser la reprise par Metro, le leader de la grande distribution en Allemagne. Mais à quel prix social, c'est toute la question.
Angela Merkel a été ferme. La faillite d'Arcandor fait suite a des années de gestion hasardeuse et d'erreurs bien antiérieures à la crise économique actuelle. L'entreprise ne "méritait" donc pas une aide d'urgence, une position défendue également par la Commission européenne.
La faillite concerne les grands magasins Karstadt, (qui existent depuis 128 ans en Allemagne), et les activités de vente par correspondance Quelle et Primondo.
Sa filiale de tourisme, Thomas Cook, est épargnée. Pas d'inquiétude donc pour les vacanciers qui auraient réservé auprès du voyagiste pour cet été.
Au total, ce sont 43.000 travailleurs qui sont concernés. Leurs salaires pour juin, juillet et août sont assurés.
Des repreneurs sont déjà en piste, pour l'enseigne des magasins Karstadt, et pour les activités de vente par correspondance.
(M.S. avec Michel Visart et Françoise Wallemacq)
10.06.09 - 11:15 C'est la plus importante faillite du moment en Allemagne: le groupe de distribution et de tourisme Arcandor (ex-Karstadt Quelle), qui détient notamment le voyagiste Thomas Cook, a fini par déposer son bilan. 43 000 travailleurs sont sur le carreau. Le gouvernement allemand a refusé de voler au secours d'Arcandor comme il l'avait fait pour Opel.
En Allemagne, c'est terminé pour le géant de la distribution Arcandor qui a déposé son bilan.
Aux abois depuis plusieurs semaines, Arcandor n'a pas obtenu les soutiens financiers demandés au gouvernement Merkel. La chancellière a estimé que les actionnaires et les créanciers n'ont pas fait suffisamment d'efforts pour sauver le groupe et elle a écouté un sondage selon lequel deux tiers des Allemands étaient opposé à un sauvetage via des fonds publics.
Avec les grands magasins Karstadt et la vente par correspondance Quelle, cette faillite concerne 43.000 salariés. Leurs salaires seront assurés jusqu'au mois d'août par le gouvernement.
Le dépôt de bilan ne signifie pas que tous les magasins vont fermer.
La situation pourrait en effet favoriser la reprise par Metro, le leader de la grande distribution en Allemagne. Mais à quel prix social, c'est toute la question.
Angela Merkel a été ferme. La faillite d'Arcandor fait suite a des années de gestion hasardeuse et d'erreurs bien antiérieures à la crise économique actuelle. L'entreprise ne "méritait" donc pas une aide d'urgence, une position défendue également par la Commission européenne.
La faillite concerne les grands magasins Karstadt, (qui existent depuis 128 ans en Allemagne), et les activités de vente par correspondance Quelle et Primondo.
Sa filiale de tourisme, Thomas Cook, est épargnée. Pas d'inquiétude donc pour les vacanciers qui auraient réservé auprès du voyagiste pour cet été.
Au total, ce sont 43.000 travailleurs qui sont concernés. Leurs salaires pour juin, juillet et août sont assurés.
Des repreneurs sont déjà en piste, pour l'enseigne des magasins Karstadt, et pour les activités de vente par correspondance.
(M.S. avec Michel Visart et Françoise Wallemacq)