Rechercher
Chercher juste le contenu
Rechercher par titre uniquement
Par:
Chercher juste le contenu
Rechercher par titre uniquement
Par:
Connexion
S'inscrire
Rechercher
Chercher juste le contenu
Rechercher par titre uniquement
Par:
Chercher juste le contenu
Rechercher par titre uniquement
Par:
Menu
Install the app
Installer
Accueil
Forums
Nouveaux messages
Tendances
Rechercher
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Dernières activités
Membres
Membres en ligne
Nouveaux messages de profil
Rechercher dans les messages de profil
Répondre à la discussion
Accueil
Forums
Discussion Generale
L' Open Bar du Club
Frustrer l'enfant pour son bien ...
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, s'il vous plaît activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur non à jour ou ancien. Il ne peut pas afficher ce site ou d'autres sites correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Message
<blockquote data-quote="Sonia" data-source="post: 682790" data-attributes="member: 1999"><p>Un article intéressant sur " l'enfant qui manque de manque"</p><p> </p><p>Même si à bien des niveaux ca peut paraitre évident ... Mais vraisemblablement Ça ne l'est pas :-?</p><p> </p><p>Bref , il y a beaucoup de parents sur clubpromos, alors je ne peux que vous inviter à lire <a href="http://www.leparisien.fr/laparisienne/reactions/laparisienne/societe.php?article=nos-enfants-sont-en-manque-de-manque-04-01-2012-1796386&page=0#reaction_02" target="_blank">cet article</a> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>En plusieurs décennies Diane Drory, ancienne présidente de la Fédération belge des psychologues, a vu défiler dans son cabinet des centaines et des centaines d’enfants. Mais depuis « environ quinze ans », elle s’inquiète d’en voir de plus en plus « qui se sentent nuls », « qui ne trouvent pas de sens à leur vie », ou pire, qui lui avouent « avoir envie de mourir ». </p><p> </p><p> </p><p> Pour la spécialiste, ce constat pour le moins inquiétant vient notamment de ce que le monde dans lequel on vit, propice à la satisfaction immédiate de tous les désirs, n’aide pas l’enfant à se construire. En gros, que nos enfants manquent… de manque.</p><p> </p><p>C’est d’ailleurs le titre d’un récent ouvrage à destination du grand public que la psychanalyste vient de publier*. Avec un credo simple : aimer son enfant, ce n’est pas satisfaire à toutes ses requêtes, de pourvoir à tout, de le gorger de dons, de le remplir jusqu’à la saturation, en pensant que priver nuit à l’enfant et lui offre déception et souffrances. Ce petit manuel réconfortera les parents : lorsqu’ils disent non, ou pas tout de suite à leur enfant, loin de le brimer, ils lui font du bien.</p><p> </p><p><strong>Ne pas avoir peur de le faire patienter </strong></p><p> </p><p>Toute la société fonctionne dans l’immédiateté, analyse Diane Drory. Avec Internet en permanence au bout des doigts, et les téléphones portables, tout semble à portée de main, dans la seconde. Il faut pourtant que les enfants apprennent à attendre. « Répondre immédiatement à leur désir, c’est les leurrer, en leur faisant croire qu’il suffit de désirer quelque chose pour l’avoir. Mais à l’école, par exemple, il ne suffit pas de désirer une bonne note pour l’obtenir! Il faut travailler, s’investir! » nuance Diane Drory.</p><p> </p><p>Leur dire : « Tu veux ce jouet, très bien, mais il te faudra attendre un peu », cela permet aux parents de vérifier la valeur de ce désir — est-ce vraiment un souhait ou juste une pulsion, un caprice passager? — et attendre qu’une occasion se présente, comme une fête ou un anniversaire. Une récompense donne du sens à l’attente… et encore plus de valeur à l’objet du désir!</p><p> </p><p><strong>Lui apprendre que l’on n’est pas tout le temps heureux </strong></p><p> </p><p>Aujourd’hui, les parents se sentent obligés de combler de bonheur leur enfant. Comme si le bonheur devait être permanent, infini, « et ce quel que soit le milieu social ». « Il ne faut pas les tromper. Non, personne n’est heureux en permanence, et c’est normal qu’il y ait des moments malheureux dans une vie, même une vie d’enfant. » Il ne s’agit pas d’être sadique, mais juste de lui faire comprendre que la frustration ou l’ennui qu’il ressent sont une partie intégrante de leur vie. « Je vois trop d’enfants qui n’ont pas appris que certains jours sont moins heureux que d’autres, et qui du coup culpabilisent et croient que c’est de leur faute. Donc ils broient du noir. »</p><p> </p><p><strong>Le bonheur n’est pas dans l’« avoir », mais dans l’être </strong></p><p> </p><p>Evidemment, il ne s’agit pas là non plus de priver l’enfant de ce dont il a besoin pour vivre, et avec ça, en plus, d’« énormément d’amour ». « C’est juste que bien plus que dans le fait de posséder, c’est le fait d’être quelque chose aux yeux de quelqu’un, le fait de créer des liens en toute gratuité, qui rend heureux. »</p><p> </p><p><strong>Ne pas le mettre sous cloche </strong></p><p> </p><p>« Parents, laissez votre progéniture sauter dans les flaques d’eau, grimper aux arbres, salir ses pantalons! exhorte Diane Drory. Les parents mettent les enfants sous cloche, les sursécurisent, en permanence ils sont attentifs à ce que rien de désagréable n’arrive. » Mais un petit prend confiance en lui en créant, en inventant, en explorant, en criant, en sautant. Oui, c’est prendre le risque qu’il se casse un bras ou s’ouvre le front, il faut encadrer ces risques, mais ne pas abuser du principe de précaution…</p><p> </p><p><strong>Savoir lui montrer où est sa place </strong></p><p> </p><p>« Le problème c’est que beaucoup de parents considèrent leur enfant comme un adulte en miniature, un être achevé mais en plus petit. Ils en attendent beaucoup et mettent la pression sur lui, l’espérant parfait », déplore Diane Drory. Mais le rôle d’un enfant, c’est de désobéir, de « créer de l’anarchie », de chercher ses limites et celles de ses parents. Et eux, leur rôle, c’est de marquer les limites de ce qui est permis ou pas. « C’est cela qui le rassure et l’aide à grandir. C’est lorsqu’il n’a plus de repères qu’il est angoissé et malheureux. »</p><p> </p><p><strong><strong>Les rites de passage, c'est bon pour eux</strong></strong></p><p>Dans l’antiquité, Grecs et Romains, déjà, mais aussi les civilisations primitives avaient élaboré tout un système de rites de passage à l’âge adulte, ce que les civilisations occidentales ont conservé, souvent en lien avec des pratiques religieuses. De nos jours, la communion ou la bar-mitsvah, mais aussi le passage à la majorité, l’obtention du bac ou du permis de conduire sont autant de moments qu’il est bon, selon Diane Drory, de « marquer » : « Le rite de passage nous apprend qu’on ne peut être tout, à toutes les places, en même temps. » En gros, cela pourrait donner l’adage : « A chaque âge ses plaisirs, à chaque âge ses devoirs. »</p><p> </p><p><strong>Chaque famille peut créer les siens</strong></p><p> </p><p>A défaut de rites collectifs structurants, certains jeunes s’imposent des rites individuels, relevant publiquement un défi personnel : « Ça va du tatouage à l’exploit sportif dangereux en passant par le piercing ou des expériences extrêmes, poursuit la spécialiste. C’est-à-dire des comportements qui interrogent, voire flirtent avec la mort. » Rien n’empêche chaque famille de créer et d’instaurer ses propres rites, explique la psychologue, au contraire! « En fêtant des anniversaires clés, comme 7 et 12 ans, d’une manière très spécifique en réunissant la grande famille à intervalles réguliers. Et, d’ailleurs, les grands-parents peuvent y jouer un rôle important.</p><p> </p><p>Source : Le parisien</p></blockquote><p></p>
[QUOTE="Sonia, post: 682790, member: 1999"] Un article intéressant sur " l'enfant qui manque de manque" Même si à bien des niveaux ca peut paraitre évident ... Mais vraisemblablement Ça ne l'est pas :-? Bref , il y a beaucoup de parents sur clubpromos, alors je ne peux que vous inviter à lire [URL="http://www.leparisien.fr/laparisienne/reactions/laparisienne/societe.php?article=nos-enfants-sont-en-manque-de-manque-04-01-2012-1796386&page=0#reaction_02"]cet article[/URL] En plusieurs décennies Diane Drory, ancienne présidente de la Fédération belge des psychologues, a vu défiler dans son cabinet des centaines et des centaines d’enfants. Mais depuis « environ quinze ans », elle s’inquiète d’en voir de plus en plus « qui se sentent nuls », « qui ne trouvent pas de sens à leur vie », ou pire, qui lui avouent « avoir envie de mourir ». Pour la spécialiste, ce constat pour le moins inquiétant vient notamment de ce que le monde dans lequel on vit, propice à la satisfaction immédiate de tous les désirs, n’aide pas l’enfant à se construire. En gros, que nos enfants manquent… de manque. C’est d’ailleurs le titre d’un récent ouvrage à destination du grand public que la psychanalyste vient de publier*. Avec un credo simple : aimer son enfant, ce n’est pas satisfaire à toutes ses requêtes, de pourvoir à tout, de le gorger de dons, de le remplir jusqu’à la saturation, en pensant que priver nuit à l’enfant et lui offre déception et souffrances. Ce petit manuel réconfortera les parents : lorsqu’ils disent non, ou pas tout de suite à leur enfant, loin de le brimer, ils lui font du bien. [B]Ne pas avoir peur de le faire patienter [/B] Toute la société fonctionne dans l’immédiateté, analyse Diane Drory. Avec Internet en permanence au bout des doigts, et les téléphones portables, tout semble à portée de main, dans la seconde. Il faut pourtant que les enfants apprennent à attendre. « Répondre immédiatement à leur désir, c’est les leurrer, en leur faisant croire qu’il suffit de désirer quelque chose pour l’avoir. Mais à l’école, par exemple, il ne suffit pas de désirer une bonne note pour l’obtenir! Il faut travailler, s’investir! » nuance Diane Drory. Leur dire : « Tu veux ce jouet, très bien, mais il te faudra attendre un peu », cela permet aux parents de vérifier la valeur de ce désir — est-ce vraiment un souhait ou juste une pulsion, un caprice passager? — et attendre qu’une occasion se présente, comme une fête ou un anniversaire. Une récompense donne du sens à l’attente… et encore plus de valeur à l’objet du désir! [B]Lui apprendre que l’on n’est pas tout le temps heureux [/B] Aujourd’hui, les parents se sentent obligés de combler de bonheur leur enfant. Comme si le bonheur devait être permanent, infini, « et ce quel que soit le milieu social ». « Il ne faut pas les tromper. Non, personne n’est heureux en permanence, et c’est normal qu’il y ait des moments malheureux dans une vie, même une vie d’enfant. » Il ne s’agit pas d’être sadique, mais juste de lui faire comprendre que la frustration ou l’ennui qu’il ressent sont une partie intégrante de leur vie. « Je vois trop d’enfants qui n’ont pas appris que certains jours sont moins heureux que d’autres, et qui du coup culpabilisent et croient que c’est de leur faute. Donc ils broient du noir. » [B]Le bonheur n’est pas dans l’« avoir », mais dans l’être [/B] Evidemment, il ne s’agit pas là non plus de priver l’enfant de ce dont il a besoin pour vivre, et avec ça, en plus, d’« énormément d’amour ». « C’est juste que bien plus que dans le fait de posséder, c’est le fait d’être quelque chose aux yeux de quelqu’un, le fait de créer des liens en toute gratuité, qui rend heureux. » [B]Ne pas le mettre sous cloche [/B] « Parents, laissez votre progéniture sauter dans les flaques d’eau, grimper aux arbres, salir ses pantalons! exhorte Diane Drory. Les parents mettent les enfants sous cloche, les sursécurisent, en permanence ils sont attentifs à ce que rien de désagréable n’arrive. » Mais un petit prend confiance en lui en créant, en inventant, en explorant, en criant, en sautant. Oui, c’est prendre le risque qu’il se casse un bras ou s’ouvre le front, il faut encadrer ces risques, mais ne pas abuser du principe de précaution… [B]Savoir lui montrer où est sa place [/B] « Le problème c’est que beaucoup de parents considèrent leur enfant comme un adulte en miniature, un être achevé mais en plus petit. Ils en attendent beaucoup et mettent la pression sur lui, l’espérant parfait », déplore Diane Drory. Mais le rôle d’un enfant, c’est de désobéir, de « créer de l’anarchie », de chercher ses limites et celles de ses parents. Et eux, leur rôle, c’est de marquer les limites de ce qui est permis ou pas. « C’est cela qui le rassure et l’aide à grandir. C’est lorsqu’il n’a plus de repères qu’il est angoissé et malheureux. » [B][B]Les rites de passage, c'est bon pour eux[/B][/B] Dans l’antiquité, Grecs et Romains, déjà, mais aussi les civilisations primitives avaient élaboré tout un système de rites de passage à l’âge adulte, ce que les civilisations occidentales ont conservé, souvent en lien avec des pratiques religieuses. De nos jours, la communion ou la bar-mitsvah, mais aussi le passage à la majorité, l’obtention du bac ou du permis de conduire sont autant de moments qu’il est bon, selon Diane Drory, de « marquer » : « Le rite de passage nous apprend qu’on ne peut être tout, à toutes les places, en même temps. » En gros, cela pourrait donner l’adage : « A chaque âge ses plaisirs, à chaque âge ses devoirs. » [B]Chaque famille peut créer les siens[/B] A défaut de rites collectifs structurants, certains jeunes s’imposent des rites individuels, relevant publiquement un défi personnel : « Ça va du tatouage à l’exploit sportif dangereux en passant par le piercing ou des expériences extrêmes, poursuit la spécialiste. C’est-à-dire des comportements qui interrogent, voire flirtent avec la mort. » Rien n’empêche chaque famille de créer et d’instaurer ses propres rites, explique la psychologue, au contraire! « En fêtant des anniversaires clés, comme 7 et 12 ans, d’une manière très spécifique en réunissant la grande famille à intervalles réguliers. Et, d’ailleurs, les grands-parents peuvent y jouer un rôle important. Source : Le parisien [/QUOTE]
Insérer les citations…
Vérification
Poster une réponse
Haut
Bas