transport Plusieurs centaines d'empois indirects sont menacés
Michael O'Leary, PDG de la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair, a annoncé hier à Marseille la fermeture de sa base de Marignane, à compter du 1er janvier prochain. A cette date, « treize destinations sur vingt-trois » ne seront plus opérées.
« C'est triste »
Ryanair avait brandi la menace de fermer son unique base en France dès le printemps. En avril, le parquet d'Aix avait ouvert une information judiciaire pour travail dissimulé, après une plainte déposée par deux syndicats de pilotes et de navigants. Mise en examen en octobre, la compagnie conteste un décret de 2006 qui soumet les personnels des compagnies installées en France à appliquer le droit national, estimant respecter la législation européenne sur la question.
« C'est triste ce qui se passe, mais tant que ce décret sera en application, Ryanair sera basé hors de France », a martelé Michael O'Leary, qui a entamé une procédure juridique au niveau européen contre le décret. Basés à Marseille depuis 2006, les 120 navigants embauchés en droit irlandais et les quatre avions de la compagnie vont donc être répartis entre l'Espagne, l'Italie et la Lituanie. Le coup est rude pour l'aéroport, qui a assis son développement récent sur le terminal low-cost mp2, opéré majoritairement par Ryanair. « On va perdre 600 à 800 emplois » indirects, notamment dans « le commerce », estimait Jean-François Bigay, président délégué de l'aéroport.
Côté trafic, l'aéroport devrait perdre « un million de passagers en 2011 », selon Michael O'Leary, dont la compagnie a transporté l'an dernier via Marseille 1,7 million de voyageurs.
Michael O'Leary, PDG de la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair, a annoncé hier à Marseille la fermeture de sa base de Marignane, à compter du 1er janvier prochain. A cette date, « treize destinations sur vingt-trois » ne seront plus opérées.
« C'est triste »
Ryanair avait brandi la menace de fermer son unique base en France dès le printemps. En avril, le parquet d'Aix avait ouvert une information judiciaire pour travail dissimulé, après une plainte déposée par deux syndicats de pilotes et de navigants. Mise en examen en octobre, la compagnie conteste un décret de 2006 qui soumet les personnels des compagnies installées en France à appliquer le droit national, estimant respecter la législation européenne sur la question.
« C'est triste ce qui se passe, mais tant que ce décret sera en application, Ryanair sera basé hors de France », a martelé Michael O'Leary, qui a entamé une procédure juridique au niveau européen contre le décret. Basés à Marseille depuis 2006, les 120 navigants embauchés en droit irlandais et les quatre avions de la compagnie vont donc être répartis entre l'Espagne, l'Italie et la Lituanie. Le coup est rude pour l'aéroport, qui a assis son développement récent sur le terminal low-cost mp2, opéré majoritairement par Ryanair. « On va perdre 600 à 800 emplois » indirects, notamment dans « le commerce », estimait Jean-François Bigay, président délégué de l'aéroport.
Côté trafic, l'aéroport devrait perdre « un million de passagers en 2011 », selon Michael O'Leary, dont la compagnie a transporté l'an dernier via Marseille 1,7 million de voyageurs.
